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David Donovan : un aviateur abattu le 8 juin 1944 en Sud-Charente, à Chalais


(photo prise sur la plaque commémorative de Montboyer)

 

ARTICLE : © Charente Périgord


Nos nombreuses recherches sur David Donovan nous ont conduits vers de supers sources et surtout des trouvailles extraordinaires qui avaient été menées quelques années auparavant par un jeune homme passionné de cette histoire.

Merci à Pierre-Baptiste Castandet d'avoir effectué toutes les recherches préliminaires, avec tant de dévotion, qui ont servies de sources à tous, grâce à qui cette histoire a pu sortir de l'ombre et être connue de tout le monde. Il a accompli un travail de titan sur plusieurs années et grâce à lui, nous avons pu écrire notre article et ainsi faire un hommage au Lieutenant David Donovan et à la famille Lamy.

Article écrit avec l'aide des sources mentionnées en bas de page du sujet.

 

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Le 8 juin 1944 un avion de guerre américain a été fauché par des tirs allemands à Chalais, dans le département de la Charente. Ça fera bientôt 77 ans, en cette année 2021, que cette histoire extraordinaire aura eu lieu. Sorti vivant et indemne de cet accident tragique, David Donovan éprouvera une cavale de 3 mois à travers la Charente, le Périgord et le reste de la France ...

 

(photo prise sur la plaque commémorative de Montboyer)

Parmi les soldats américains, né en 1918 dans le New-Jersey, il y avait un lieutenant, un pilote de chasse du nom de David Donovan.


Il s'était engagé au sein de l’armée américaine le 28 Novembre 1940 et appartenait à l'unité 358th Fighter Squadron de la 8e Air Force et sera affecté, plus tard, à la mission "Rodéo" qui est l'opération de chasse en territoire ennemi en Charente.


Le Lieutenant David Donovan était un Officier de l'USAAF et avait été affecté au 358th Fighter Squadron / 355th Fighter Group en 1944.

Au sein de cette unité, il accomplira deux victoires en combat aérien, dont une en collaboration avec un de ses confrères. Le 30 mai 1944, entre 8 h 54 et 13 h 35, il prendra part à la mission "Ramrod" sur la ville Allemande d'Halberstadt.


Une vidéo d'attaque d'un convoi allemand

filmé par David Donovan, dans son avion, le 22 avril 1944

vidéo : © Pierre Cas

Lt David A Donovan - 8th Air Force - 358th Fighter Squadron en mode caméra de tir


photo : © Charente Périgord

(coucher de soleil sur la vallée de Chalais : prise avec zoom d'un point de vue géocache)



photo : © USA Today

(David Donovan est à droite)

À Brunswick, son unité se confrontera avec une quarantaine de chasseurs allemands. Pendant le combat, Santos parviendra à terrasser deux Fw 190, Donovan, un Me 109 et un Fw 190 en coopération avec un pilote du 353rd Fighter Group et Robinson abattra un dernier Fw 190. Donovan aura accompli, en tout, 37 missions en Europe.


Seulement deux jours après un mitraillage réussi du jour J d'une mission vers des objectifs terrestres qui a permis de détruire deux locomotives, deux remorqueurs, quatre barges et un camion, le mustang P-51 de Donovan sera touché au-dessus de la France, plus précisément dans le village de Chalais...



La Charente, qui aura été épargnée jusque-là par les bombes allemandes, subira, de la part des alliés, des bombardements continuels dés septembre 1943. Pour cause : une industrie d’armement allemande était très active et sa position géographique, au croisement des voies de communication, importante. Cognac et Châteaubernard deviendront des cibles prioritaires en décembre 1943 : une base aérienne, non loin, était un centre de perfectionnement pour l’aviation allemande.


Angoulême sous les bombes

(photo prise au mémoriel de la guerre 39/45 d'Angoulême lors de notre visite en 2019)


La ville d’Angoulême n'échappera pas à la règle et souffrira de puissantes frappes alliées en juin 1944. Le but sera de restreindre l’acheminement, entre autres, de matériel de guerre sur le front. Les gares de Ruffec, Vars et Chalais endureront, elles aussi, de violents mitraillages aériens en 1944, avec pour objectif de perturber et d'ébranler le trafic ferroviaire allemand.


Base de Steeple Morden, en Angleterre


De la base Anglaise Cambridgeshire UK, David Donovan décolla de la station 122 "RAF Steeple Morden", au nord de Londres, avec son avion, le P-51 B Mustang "Mary-Joyce", et vola en n°3 section Yellow.


Il prendra donc part à une des missions de mitraillages d'axes ferroviaires dans l'ouest de la France afin de ralentir la progression des troupes allemandes qui se dirigent vers la Normandie.



Mémorial de Steeple Morden pour le 355th Fighter Group

photo : © American Library



Le 8 juin 1944, trois groupes d’une trentaine de P-51 Mustang avaient pour mission de détruire les convois ferroviaires allemands en les mitraillant afin de freiner leur cheminement vers le front en Normandie. Les avions de guerre suivirent donc l’estuaire de la Gironde, puis se scindèrent en trois pelotons. Les trois escouades Fighter Squadron avaient chacune une destination précise : la 357th vers Saintes, la 358 th vers le Sud-Charente et la 354th vers le Périgord.


le Lieutenant Ralph Coleman a volé aux côtés de Donovan ce 8 Juin 1944 dans un P-51. Une fois arrivés sur Libourne, ils détruisirent une station radio. Sur le chemin du retour, ils entamèrent le mitraillage des voies de chemin de fer et se dirigèrent vers le Sud-Charente.



Sa cible ? La gare de Chalais, en Sud-Charente.

photos : © Charente Périgord


Ce 8 juin 1944, David Donovan a 26 ans quand il survole, avec 29 autres P-51, Chalais. Ils ont pour objectif de détruire les cargaisons d'armements allemandes en gare qui transportaient des chars et des pièces d'avion de guerre. Aucune alerte avait été donnée sur leur arrivée. L'attaque se déroulera dans la plus grande surprise de tous.


Chalais étant en zone occupée, avait été prise et envahie par les allemands, car cette petite ville charentaise se trouvait être desservie par un axe ferroviaire important : Paris/Angoulême/Bordeaux. Chalais faisait partie des villes importantes aux yeux de l'ennemi de part sa position stratégique parce qu'elle se trouvait au carrefour de plusieurs départements : la Charente, la Gironde, la Charente-Maritime et la Dordogne.


vue de Chalais du château des Talleyrand-Périgord

(photo prise le 13 octobre 2015 en compagnie d'un guide qui nous a ouvert le fenêtre)


photos : © Charente Périgord

(prise de vue de Chalais depuis le jardin du château des Talleyrand-Périgord)



Le Mary-Joyce

(photo prise sur la plaque commémorative de Montboyer)


A 16 heures 55, les 30 avions P-51 survolèrent donc Chalais. Dans la gare de cette petite bourgade faisait halte un train chargé de matériel de guerre allemand. Donovan, au commande de son avion de chasse, exécuta deux passages d'attaques dans sa traversée héroïque et atteindra plusieurs cibles qu'il détruira : deux locomotives, un train transportant des troupes allemandes et un véhicule.

Douze allemands seront supprimés durant cette attaque, dont un certain Paul Preller, un soldat Nazis âgé de 19 ans, tué lors de cette offensive par les Américains.


Juste après, les avions mitraillèrent la station électrique du Pont-de-Boisse, sur la commune de Sainte-Marie qui était en fait une sous-station alimentant toute la campagne environnante. Lorsque les Allemands sont arrivés à Chalais, ils ont emménagé dans le château et ont modifié le toit pour y installer des canons anti-aériens.


Le combat faisait rage dans le ciel de Chalais, entre les bombardements des 30 avions qui tournoyaient sur toute la ville et les tirs de canons allemands pour les stopper, les explosions des armes et matériaux sur la voie de chemin de fer, le ciel chalaisien s'était transformé en champ de bataille, où les sons des bombes et des balles qui fendaient l'air, étaient annonciateurs de chaos où retentissaient les déflagrations de toutes parts. Plusieurs villageois de Chalais furent blessés durant l'attaque.


Mais l'assaut prendra fin quand il sera atteint par la défense antiaérienne de la ville de Chalais. Son avion fut frappé par la DCA Allemande lors d'un tir de la Flak, un canon de 20mm installé sur le donjon du château des Talleyrand-Périgord.


Donjon (tour à gauche) du château des Talleyrand-Périgord à Chalais

Charente (16)


Une vue depuis le donjon du château des Talleyrand-Périgord, où se trouvait exactement le canon qui a abattu l'avion de David Donovan

photo : © Jack Donovan


Photo datant de 1944 avec vue sur la château de Chalais et la plateforme posée sur le toit du donjon, où se trouvait le Nazis qui a abattu l'avion de Donovan.

photos : © Jack Donovan


David cria alors, dans son micro, que son avion avait été touché et que la cuve du liquide de refroidissement avait été perforée, voyant du liquide qui s'en échappait.


Coleman, un de ses compatriotes, l'appela dans son micro et lui demanda de tenir bon. Il lui conseilla d’essayer d’ouvrir l’obturateur du liquide de refroidissement et du kérosène. Mais rien. Le moteur et son système de refroidissement avaient, par conséquent, été fortement endommagés lors de la riposte allemande, ne laissant aucune chance à l'appareil de s'en sortir indemne.


Donovan savait que son P-51 n'avait pas de siège éjectable. Il rappela alors Coleman et lui fit comprendre que c'était peine perdue. Par précaution d'un destin funeste, Donovan lui adressa un dernier signe d’aurevoir.

Il n'avait pas d'autre choix que d'inverser son avion pour qu'il puisse tomber et déploya son parachute. Il put ainsi s'extraire du cockpit pendant la descente vertigineuse de son chasseur et sauter de son avion avant le crash, non loin d'une forêt.


«Je l'ai vu pour la dernière fois lorsqu'il a atterri dans un petit champ près d'une parcelle de bois», a déclaré Ralph Coleman.

Coleman sera tué onze jours plus tard au cours d’une autre mission.

 

Le champ en bas du flanc de colline, près de la route, où l'avion s'est crashé

au lieu-dit "Le Moulin Poisnaud"

- commune de Montboyer -


L'avion, en feu, effleura des arbres fruitiers non loin de Chalais avant de s'écraser au lieu-dit "Le Moulin Poisnaud" sur la commune de Montboyer. L'avion sera entièrement anéanti par le feu et le crash. David Donovan atterrira en parachute au lieu-dit "Le But", sur la commune de Chalais.

Le village du But avait très peu d'habitants en 1944. André Tassot, le mari d'Yvonne Dubreuil, sera le premier à aider Donovan. Avec l'ennemie qui gravitait partout, il était risqué d'aider l'Américain. Donovan était seul. Il a réussi, pourtant, à se procurer des vêtements civils. Quand les Allemands se sont rendus sur place, ils ont ordonné M. Tassot d'aller récupérer le parachute dans le champ, parce qu'ils pensaient que l'aviateur Américain pouvait leur avoir tendu un piège. Les Nazis ont alors emmené le couple en garde à vue pour leur faire subir un interrogatoire. Ils n'auront été libérés que lorsque les Allemands furent condamnés. Les Tassot n'avaient pourtant jamais su où se cachait le pilote américain.

David fuira rapidement en adoptant une course folle, à travers champs et bois, afin d'échapper aux allemands armés qui venaient de Chalais pour le retrouver.


Le champ où Donovan atterrit en parachute, sur le lieu-dit "Le But"

- commune de Chalais -


Pendant ce temps là, dans un champ limitrophe, un jeune garçon avec son frère étaient sur le point de rentrer leur troupeau de vaches quand ils virent l'avion tirer sur les voies de chemin de fer de Chalais, se faire toucher et tournoyer dans les airs pour s'écraser non loin d'eux.

Lors de sa traversée périlleuse, Donovan arriva vers le village "Les Daniaud-de-la-Boisse" et apercevra le troupeau de vaches. Il courut rapidement pour s'y cacher. Alors, un des enfants qui en avait la garde avec son frère, Jacques Rougier âgé de 14 ans, rapatria toutes ses bêtes pour encercler Donovan et le camoufler des Nazis.


Vue des collines Charentaise où David Donovan s'est crashé

vidéo : © Pierre Cas

8 Juin 1944 - 8 Juin 2012 : anniversaire des 68 ans


quelques instants plus tard, le silence de la campagne fut troublé par un bruit de bottes très caractéristiques et le chiquetis d'armes. Une patrouille allemande était en train de s'approcher. Ils venaient vers la ferme, la fouillèrent et un des soldats Nazis aperçut le petit Rougier.

Sans le savoir, ni même s'en rendre compte, les Nazis étaient en train de rechercher Donovan, mais sans succès. Ils se mirent alors à questionner le voisinage. Lors de l'interrogatoire du jeune Rougier par des Allemands, Donovan resta caché parmi les vaches, afin d'éviter de se faire prendre par l'ennemi. Le petit garçon mentira sur les questions de l'ennemi qui rebroussera chemin pour se diriger vers le lieu du crash. David restera caché dans un trou, sous un tas de bois jusqu'à ce que la nuit tombe.


Une fois le danger écarté, ils rentrèrent dans la ferme familiale. Le jeune Rougier montra au pilote un de ses livres scolaire afin d'essayer de savoir d'où il venait et lui indiquera où commençait la frontière de la zone libre, avec l'aide d'un livre de géographie.

La nuit tomba enfin, et David se reposera d'une ferme abandonnée, la ferme de Pont-de-Boisse, celle qui se trouvait à côté du domaine agricole du jeune Rougier, non loin de la station électrique qu'il venait de détruire.


Jacques Rougier décèdera en 2014. Nous lui rendons hommage.

La ferme abandonnée où il aurait dormi


Le 9 juin 1944, il commencera sa cavale, après un dernier regard sur son avion en ruine et toujours incandescent, en direction de la Dordogne et roulera à bicyclette accompagné du jeune garçon, jusqu'à Aubeterre-sur-Dronne, où l'attendra son nouvel accompagnateur, un jeune homme mécanicien qui l'hébergera dans son garage du village charentais avant de l'aider à se rendre à Saint-Aulaye, puis Mussidan, en zone libre, pour rencontrer Yves Roches qui travaillait à l'hôtel Dupuy.


Les deux bâtiments du garage, à Aubeterre-sur-Dronne, où Donovan trouvera l'aide d'un jeune homme et où il aurait dormi.


Roches l'emmena ensuite dans le maquis périgourdin, prés de Mussidan afin de rencontrer le chef François. Il y arrivera le 10 juin et sera alors présenté aux marquisards FTP à l'hôtel Dupuy.


Donovan espérera toujours que le jeune garçon, le petit Rougier, se souvienne encore de cet épisode de guerre qui les avait rapprochés, malgré la barrière des langues, et qu'il avait peut-être conservé, en souvenir, le petit cadeau qu'il lui avait offert au moment de leur séparation.


Aubeterre-sur-Dronne

photos : © Charente Périgord


Donovan se cachera secrètement pendant deux semaines, prés de Mussidan, dans le département de la Dordogne. Il sera alors pris en charge et aidé par le réseau Françoise. Les membres de ce réseau devaient s'assurer que David n'était pas un allemand, ni même un espion anglophone pour espionner la résistance. Par conséquent, ils lui posèrent quelques questions, notamment la définition de "Jitterbug". David réussi le test et sera finalement emmené clandestinement au lieu secret du réseau Françoise. par la suite, une femme l'accueillera et l'accompagnera à Beaupouyet.


La 11e division Panzer de la Wehrmacht est immédiatement venue à Mussidan à la fin de l'attaque du train à Chalais. Les combats se sont poursuivis dans et autour de Mussidan et les maquisards commençaient à être abattus les uns après les autres. Ils fuirent alors dans leurs cachettes de la forêt de la Double et dans d'autres camps alentours. La 11e division Panzer a commencé à rassembler les citoyens de Mussidan et des environs. Ils exécuteront 52 citoyens ce soir-là. Le lieutenant Donovan sera témoin de cette barbarie depuis la maison dans laquelle il se cachait, à environ 5km de la gare.


Plaque commémorative du village de Saint-Étienne-de-Puycorbier

Dordogne


Grâce au réseau Françoise, il prendra un train pour rejoindre Toulouse, puis une bonne partie du sud de la France. C'est vers ce moment là que le débarquement de Provence débuta à partir du 15 aout 1944, jusqu'au 14 septembre 1944. Grâce à ça, Donovan pu être sauvé et rejoindre les troupes alliées, au début de ce débarquement. Il arrivera à rejoindre l'Angleterre après avoir traversé l'Italie.


Pendant sa cache, David s'habillera comme un paysan de la campagne périgourdine et n'aura pas d'autre choix que d'apprendre à changer radicalement son alimentation, afin de se fondre dans la population locale, car les Nazis étaient capable de reconnaître un Américain rien qu'à la façon de tenir un couteau et une fourchette.


photos : © Charente Périgord

(photos prises sur la plaque commémorative de Saint-Étienne-de-Puycorbier)


La famille Lamy, de la ville de Périgueux, aura joué un rôle très important lors de sa fuite. Elle aura officiellement été reconnue par les autorités américaines.


En juin 1944, Teresa Donovan reçoit un télégramme de la Western Union qui fera l'effet d'une bombe : Son mari, pilote américain et premier lieutenant David Donovan, était porté disparu.


Grâce l'aide inestimable des hommes et des femmes valeureux et libres de De Gaulle, le lieutenant David Donovan accompli la prouesse de rejoindre son régiment et sa famille, après 3 mois d'évasion à travers les routes de Charente, de Dordogne et du reste du Sud-Ouest.


Télégramme du 6 septembre 1944

photo : © USA Today


vidéo : © USA Today


Le 6 septembre 1944, Teresa Donovan recevra un autre télégramme de la Western Union, qui lui a permis de découvrir que son mari était toujours vivant :

«Vous êtes plus que jamais dans mes pensées en ce moment. Je souhaite que nous soyons ensemble à cette occasion spéciale. Tous mes meilleurs vœux pour une réunion rapide», a écrit son mari.



Donovan rentrera enfin chez lui, dans l'État du Minesotta.

Mais la guerre n'était pas finie pour autant et la mission devait continuer, sous une autre forme cette fois. David servira comme instructeur de vol en Floride pendant un an et demi afin de préparer les pilotes et les avions au combat.

Il travaillera ensuite comme soudeur, mais ne s'exprimera jamais sur les évènements de la guerre qu'il aura vécus. Pourtant, son frère tentera, à maintes reprises, de lui soutirer des informations sur ces évènements passés.

De nombreuses années plus tard, il apprendra que les allemands avaient pris deux familles en otage dont une avec un bébé - ils étaient à deux doigts de les tuer - afin de savoir où était passé le pilote. Cette information avait dû faire comme l'effet d'un coup de massue pour Donovan.

David Donovan décédera en 1993, à l'âge de 75 ans, en emportant avec lui tous les souvenirs et les moments décisifs marqués à tout jamais dans sa mémoire.


photo : © USA Today

(Richard Donovan, montrant une photo de son frère David)


Le mercredi 9 octobre 2019 fut installé une plaque commémorative sous les halles de la ville de Montboyer, en Charente.

 

Sources :

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